Équateur. Élections générales hier : la succession du président Correa

Une vue de Panecillo à Quito, capitale du pays
Une vue de Panecillo à Quito, capitale du pays ©AFP - Tony Waltham / Robert Harding Premium
Une vue de Panecillo à Quito, capitale du pays ©AFP - Tony Waltham / Robert Harding Premium
Une vue de Panecillo à Quito, capitale du pays ©AFP - Tony Waltham / Robert Harding Premium
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Les élections générales en Équateur sont intéressantes à plus d’un titre. À commencer par le fait qu’après une élection (2006) et deux réélections (2009, 2013), le président Rafael Correa, économiste de formation, quitte le pouvoir, dans un contexte économique inquiétant.

Avec
  • Alexis Sierra géographe, maître de conférences à Cergy-Pontoise, Laboratoire Prodig du CNRS

Quelques repères, d’abord. 250 000 km² ; 16 millions d’habitants (31 % ayant moins de quinze ans) ; un indice synthétique de fécondité de 2,6 ; des ressources pétrolières (la moitié des exportations), c’est d’ailleurs un membre de l’OPEP ; du café et du cacao ; c’est aussi le premier exportateur mondial de bananes ; une monnaie nationale qui est le dollar depuis 2000. La chute du cours du pétrole depuis 2014 et la hausse du dollar ont grandement réduit le dynamisme économique du pays. Et de vastes scandales de corruption ont éclaté, touchant directement la classe politique et la fonction publique.

Les 13 millions d’électeurs choisiront entre huit candidats, les deux favoris étant l’ancien vice-président Lenin Moreno et le conservateur, ancien banquier, Guillermo Lasso. L’éventuel second tour est prévu en avril. À la veille du scrutin, on comptait de nombreux indécis. (Th. G)

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L’Équateur s'est positionné sur le terrain de la reforestation de la forêt amazonienne en battant un record mondial. Près de 650 000 arbres ont été plantés en une seule journée par plusieurs dizaines de milliers de citoyens se sont mobilisées pour parvenir à un tel exploit :

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L'Equateur, un miracle économique ? Le pays est tout en bas, dans les derniers du classement du Economist Intelligence Unit . Ce documentaire en langue originale espagnole, qui fait intervenir plusieurs économistes locaux, fait le point sur son éventuel essor, analysé en pleine campagne électorale :

La chaîne américaine hispanophone CNN a rencontré le président équatorien le mois dernier, à l'occcasion de la campagne électorale

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The situation of Afro-Ecuadorians improved significantly under President Rafael Correa. The government managed to reduce poverty amongst Afro-Ecuadorians by 20% and improved the level of education over the past decade :

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L’Équateur serait-il le pays d'Amérique latine qui propose les meilleures routes à ses citoyens ? C’est ce que prétendait le forum de Davos en 2016 :

Debate de los candidatos a la Presidencia de la República del Ecuador :

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En 1997, le président constitutionnel de la République de L’Équateur, Abdalá Bucaram Ortiz, était destitué par le Congrès pour "incapacité mentale à exercer le pouvoir". Il dirige un parti populiste de centre droit de type latino-américain créé par son beau-frère, le Partido roldosista ecuatoriano, et poursuit son combat politique aussi sur internet :