- Vincent Michelot professeur d’histoire politique américaine à l'Institut d’Etudes Politiques de Lyon.
Par Thierry Garcin Elections américaines à mi-mandat : la nouvelle donne entre le législatif et l'exécutif. Tous les deux ans, les électeurs américains votent pour l'ensemble de la Chambre des représentants, pour le tiers des sénateurs (il y en a cent, et ils conservent un rôle important dans le domaine de la politique étrangère, même s'il y a eu constante évolution vers le renforcement des pouvoirs présidentiels depuis la première guerre mondiale), pour les postes de gouverneurs, etc. Tous les quatre ans, le président est élu ou réélu. On a pu dire, à tort ou à raison, que les Etats-Unis vivent en période électorale permanente. Cela dit, les représentants sont souvent réélus. On connaît quelques éléments clés du contexte, parmi d'autres : échec majeur et durable de la guerre d'Irak (2003), impasse de plus en plus violente au Proche-Orient (guerre du Liban, 2006), incertitude sur l'avenir de l'Afghanistan, essor des différends politiques, diplomatiques et économiques avec les alliés de Washington, souci de voir apparaître une puissance régionale chinoise; sur le plan intérieur, bonne santé économique, consolidation du libre-échange à la carte en Amérique latine, vitalité des entreprises d'outre-Atlantique. Comment analyser les résultats (provisoires et ou définitifs) à mi-mandat ? Infléchiront-ils ou non la conduite de la politique étrangère, à deux ans du départ de l'administration Bush fils, qui ne pourra plus se succéder à lui-même ?
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