Un meeting à Santa Monica avant-hier, pour l'élection primaire californienne ©Reuters - Lucy Nicholson

États-Unis. De l’utilité relative des primaires.

Vendredi 10 juin 2016

Un meeting à Santa Monica avant-hier, pour l'élection primaire californienne ©Reuters - Lucy Nicholson

Le processus des primaires semble très démocratisant (il réduirait le poids de l’Establishment), mais il présente quelques défauts de taille : la comparaison entre les États-Unis et la France (où il s’agit d’une nouvelle forme de consultation) vaut la peine d’être tentée.

Avec

Dick Howard Philosophe, professeur émérite à la Stony Brook University de New York et membre, entre autres, du comité de rédaction de la revue Esprit.

Même s’il est difficile de comparer deux systèmes politiques si différents.

D’abord, il faudrait distinguer entre les caucus et les primaures, entre primaires ouvertes et primaires fermées, ce qui ne simplifierait rien, analyser leurs modes d’organisation, le rôle de la médiatisation (laquelle influe sur la perception des dossiers et des candidats), etc. Il n’empêche que les primaires allongent les périodes de campagne électorale, exacerbent les tendances, personnalisent les choix, accentuent les divisions internes.

À noter qu’aux États-Unis, les dernières primaires démocrates auront lieu mardi prochain et que les conventions nationales, républicaine et démocrate, se tiendront mi et fin juillet. Th. G.

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L'équipe

Thierry Garcin

Production
Benjamin Hû

Réalisation
Claude-Armand Decastiaux

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