La capitole est depuis 1793 le siège du Congrès et figure au registre des Lieux Historiques des Etats-Unis. Il fut incendié en 1814 par les armées britanniques. mais un violent orage éteignit le feu ! ©AFP - SAUL LOEB

États-Unis. Le président et le congrès

Mardi 15 novembre 2016

La capitole est depuis 1793 le siège du Congrès et figure au registre des Lieux Historiques des Etats-Unis. Il fut incendié en 1814 par les armées britanniques. mais un violent orage éteignit le feu ! ©AFP - SAUL LOEB

Le système politique américain est particulièrement original, ne serait-ce que par rapport aux régimes parlementaires européens, et a été mis en place dès l’époque des pères fondateurs. En tout cas, même s’il est présidentiel, il accorde une place essentielle au congrès.

Avec

François Vergniolle de Chantal Professeur de civilisation américaine à l’université de Paris. Membre du laboratoire de recherche LARCA (Laboratoire de Recherche sur les Cultures Anglophones).

Cela est d’autant plus important que le nouveau président, Donald Trump, va profiter d’un congrès politiquement acquis, mais qui pourra aussi entraver ses propositions ou son action. D’autre part, le futur président n’a aucune expérience partisane ni parlementaire, n’avait jamais été élu auparavant et n’a été adoubé comme candidat par le parti républicain que faute de mieux, parti dont il n’adopte pas --loin de là-- tous les canons et principes, notamment dans le domaine économique.

Le système est présidentiel : primat à l’exécutif et surtout au président, qui n’a ni gouvernement à proprement parler ni premier ministre ; il choisit également son administration présidentielle et nomme à vie les juges de la Cour suprême. Mais, s’il ne peut être renversé (sauf cas de destitution), il ne peut dissoudre la chambre des représentants. Et le sénat a des pouvoirs considérables, en particulier dans le domaine de la politique étrangère et dans le processus de nomination des hauts fonctionnaires.

De quelle marge de manœuvre le président Donald Trump pourra-t-il profiter les deux premières années ?

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Les 12-13-14 décembre se tiendra à la Fondation des Etats-Unis (Cité Universitaire, Paris, 75014) le colloque "L'héritage Obama: tensions et reconfigurations après la présidentielle" (10 € par personne, payable le jour du colloque) - A partir de la présidence Obama, une réflexion générale sur le progressisme et ses limites dans la démocratie américaine constitue l’horizon de cet événement scientifique.

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L'équipe

Thierry Garcin

Production
Claude-Armand Decastiaux

Collaboration
Mydia Portis-Guérin

Réalisation