

Annoncé depuis longtemps, le retrait plus rapide que prévu des troupes américaines stationnées en Afghanistan, en Irak, en Somalie, pose déjà des questions sécuritaires et géopolitiques. Dans quelles conditions les États-Unis s'apprêtent-ils à solder leurs "guerres lointaines" ?
- Annick Cizel Enseignante-chercheuse spécialiste de politique étrangère américaine à l’Université Sorbonne Nouvelle - Paris 3.
Ramener les soldats américains à la maison. C’était l’objectif déjà affiché ces dernières années par Donald Trump. On se souvient des conditions chaotiques du retrait des troupes américaines de Syrie entre 2018 et 2019.
Celui qui est encore président des États-Unis jusqu’au 20 janvier a récidivé à quelques jours de la fin de son mandat en annonçant un retrait plus rapide que prévu de troupes américaines stationnées principalement en Afghanistan, mais aussi en Irak et en Somalie.
Un retrait qui est loin d’aller de soi, qui pose déjà un certain nombre de problèmes dans les pays concernés. Des problèmes sécuritaires localement qui pourraient porter en germe de futures crises, c’est ce que craignent en tout cas de nombreux responsables de l’Otan et même du Pentagone.
Les États-Unis peuvent-ils vraiment solder leurs guerres lointaines ?
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