États-Unis. Trois mois de présidence Trump

Donald Trump, en réunion stratégique à la bibliothèque du Département d'Etat, dans le Eisenhower Executive Office Building (EEOB) à Washington, DC
Donald Trump, en réunion stratégique à la bibliothèque du Département d'Etat, dans le Eisenhower Executive Office Building (EEOB) à Washington, DC ©AFP - OLIVIER DOULIERY / DPA
Donald Trump, en réunion stratégique à la bibliothèque du Département d'Etat, dans le Eisenhower Executive Office Building (EEOB) à Washington, DC ©AFP - OLIVIER DOULIERY / DPA

États-Unis. Trois mois de présidence Trump

Jeudi 20 avril 2017
Donald Trump, en réunion stratégique à la bibliothèque du Département d'Etat, dans le Eisenhower Executive Office Building (EEOB) à Washington, DC ©AFP - OLIVIER DOULIERY / DPA
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Jour pour jour, Donald Trump a été investi président il y a trois mois. Il était dit isolationniste, il est intervenu en Syrie. Il était dit protectionniste, il loue le libre-échange non pas multilatéral mais bilatéral. L’Alliance atlantique était obsolète, il vient de la célébrer, etc.

Avec
  • Pierre Melandri historien, professeur émérite des universités à Sciences Po

On pourrait multiplier les exemples de ces errances souvent brutales. Bref, dégager des premières lignes directrices n’est pas chose aisée.

D’autant plus qu’impulsif, il change d’avis. Ses propositions ou décisions non seulement effectuent des tête-à-queue mais peuvent partir dans toutes les directions. C’est un « multi-contradictoire » et beaucoup des alliés des États-Unis en ont le tournis. A fortiori lorsqu’il montre les muscles.

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Bref, tout cela ne fait pas une politique étrangère. Dans ce domaine clé, son équipe est incomplète et il semble surtout mal conseillé par lui-même. Déjà, des freins à son action se mettent en place : congrès, parti républicain, grandes administrations, presse…, sans qu’on puisse prévoir quoi que ce soit. (Th. G.)

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.La chaîne privée CNN organisait un débat au lendemain du rejet du projet de modification de l'Obamacare, il a un mois :

Le journaliste britannique Piers Morgan, spécialiste de la politique américaine, s'exprimait dans le magazine Sunday Politics diffusé par la chaîne publique BBC News :

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