Grandes puissances et lutte contre le réchauffement de la planète

Différents sommets récents ont scandé l’échec de la mobilisation mondiale contre le réchauffement de la planète.

Ainsi, de Copenhague en 2009, où Chine et Brésil étaient opposés à toute mesure contraignante, la prorogation du protocole de Kyoto n’étant même pas mentionnée dans le texte final. Ainsi, de Cancun en 2010 et de Durban en 2011.

En 2012, les dirigeants américain, britannique et allemand ne s’étaient même pas déplacés au sommet « Rio+20 ». Et Kyoto n’était pas reconduit fin 2012, l’Union européenne (UE) le prolongeant tout de même à ses conditions.

L’Allemagne, peu après la tragédie de Fukushima de 2011, décida de lancer de nouvelles et puissantes à charbon, extrêmement polluantes, alors que l’UE promettait des réductions drastiques de CO2 d’ici 2030.

Quant à la conférence sur le climat de Paris, en décembre prochain, elle risque d’accoucher d’une souris, si l’universalité des efforts n’est pas prise en compte.