Un épisode méconnu de la guerre d'Algérie : la "guerre des grottes"

Un soldat français garde le chef indépendantiste algérien Ali Kerbadou dans les Aurès en 1955.
Un soldat français garde le chef indépendantiste algérien Ali Kerbadou dans les Aurès en 1955. ©AFP - Pierre Bonnin
Un soldat français garde le chef indépendantiste algérien Ali Kerbadou dans les Aurès en 1955. ©AFP - Pierre Bonnin

Un épisode méconnu de la guerre d'Algérie : la "guerre des grottes"

Vendredi 25 mars 2022
Un soldat français garde le chef indépendantiste algérien Ali Kerbadou dans les Aurès en 1955. ©AFP - Pierre Bonnin
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Avec Claire Billet, journaliste indépendante, qui publie le reportage "La guerre des grottes" dans le numéro du printemps 2022 de la revue XXI.

Avec
  • Claire Billet Journaliste indépendante et auteure, avec Olivier Jobard de Kotchok, en route avec les clandestins, à paraître le 3 septembre, chez Robert Laffont

La France appelait le 18 mars à « un apaisement des mémoires » lors de la cérémonie à Paris à laquelle n’assistait aucun officiel algérien, pas même l’ambassadeur d'Alger en France pourtant invité à cette commémoration de la signature des accords d’Evian en 1962.

Un « apaisement des mémoires » qui requiert que la mémoire soit d’abord retrouvée, alors qu’elle flanche encore sur certains aspects de la guerre, de l'histoire, et que l’accès aux archives est encore partiel.

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Ainsi en sait-on très peu sur la guerre des grottes qui a fait rage dans les gigantesques réseaux souterrains de l’Aurès dans le nord-est de l’Algérie ou encore du massif du Djudjura dans la chaîne de l’Atlas, où les "sections de grottes" étaient chargées d'utiliser du gaz qui s'est avéré toxique.

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