Guerre en Syrie : nouveau front, mêmes objectifs ?

 Mike Pompeo, secrétaire d'Etat de Donald Trump, effectue une tournée de huit jours au Moyen-orient, pour planifier la présence de l'armée américaine
 Mike Pompeo, secrétaire d'Etat de Donald Trump, effectue une tournée de huit jours au Moyen-orient, pour planifier la présence de l'armée américaine  ©AFP - ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / POOL
Mike Pompeo, secrétaire d'Etat de Donald Trump, effectue une tournée de huit jours au Moyen-orient, pour planifier la présence de l'armée américaine ©AFP - ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / POOL
Mike Pompeo, secrétaire d'Etat de Donald Trump, effectue une tournée de huit jours au Moyen-orient, pour planifier la présence de l'armée américaine ©AFP - ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / POOL
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Alors que les Etats-Unis sont en tournée de réassurance au Moyen-Orient suite aux annonces de retrait de Syrie par Donald Trump, l'incertitude augmente et les combats s'intensifient ces derniers jours. Inquiets de la Turquie, les Kurdes se tournent désormais vers Damas et Moscou.

Avec
  • Ziad Majed Chercheur et politiste franco-libanais, professeur à l'Université américaine de Paris

Les milices kurdes souhaitent négocier avec Damas dans l'objectif d'organiser une coopération face à la Turquie, positionnée essentiellement dans le nord de la Syrie et prête à élargir sa zone militaire dans celle des Américains. Une coopération entre Kurdes et Russes est envisageable alors qu'on observe une résurgence sporadique de l'Etat islamique le long de l'Euphrate côté sud.  

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Donald Trump a toujours été très imprévisible par rapport à la Syrie, et après ses déclarations confirmées par le Pentagone, il y a eu des rectifications et des clarifications concernant le retrait, parlant de plusieurs mois, essayant d'envoyer des messages qui rassurent les milices kurdes et Israël, qui ne souhaite pas voir les Iraniens profiter du retrait des troupes américaines et puis il y a la relation tendue entre les Etats-Unis et la Turquie. La visite de Bolton d'hier et avant-hier a confirmé cela. Ziad Majed.

La tension se concentre sur certains points du Nord-Ouest comme la région de Manbij, autrefois protégée par les forces américaines et kurdes. En décembre dernier, ces derniers ont dû appeler le régime de Damas à l'aide car ils craignaient une intervention imminente de la Turquie contre eux.  Les combattants kurdes, les YPG, sont considérés comme le prolongement du PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan, un mouvement terroriste selon la Turquie. 

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Les milices kurdes souhaitent négocier avec Damas dans l'objectif d'organiser une coopération face à la Turquie, positionnée essentiellement dans le nord de la Syrie et prête à élargir sa zone militaire dans celle des Américains. Une coopération entre Kurdes et Russes est envisageable alors qu'on observe une résurgence sporadique de l'Etat islamique le long de l'Euphrate côté sud.