Guerre en Ukraine : les pays du Maghreb commencent à manquer de blé

Umm Abdo prépare du pain pour sa famille près d'Assouan alors que le blé pourrait manquer.
Umm Abdo prépare du pain pour sa famille près d'Assouan alors que le blé pourrait manquer. ©AFP - Khaled DESOUKI
Umm Abdo prépare du pain pour sa famille près d'Assouan alors que le blé pourrait manquer. ©AFP - Khaled DESOUKI
Umm Abdo prépare du pain pour sa famille près d'Assouan alors que le blé pourrait manquer. ©AFP - Khaled DESOUKI
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Avec Sébastien Abis, directeur du club Demeter et chercheur associé à l'IRIS, analyste géopolitique sur l’espace méditerranéen, l’agriculture et l’alimentation.

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Depuis le début de l'invasion russe le 24 février dernier, les cours du blé ont gagné plus de cent euros la tonne, une hausse inédite en quelques semaines.

Or les pays du Maghreb dépendent structurellement des marchés internationaux pour nourrir leur population – l’eau y est rare, les changements climatiques s’accélèrent, la démographie s’accroit… Et depuis quelques années, leurs principaux fournisseurs sont les pays de la mer Noire. L’Egypte en particulier est devenue très dépendante de l’Ukraine et de la Russie pour son approvisionnement en blé .

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Avec ses fameuses terres noires exceptionnellement fertiles, la modernisation de ses ports, l’Etat russe en particulier a beaucoup misé sur les céréales dans le cadre de sa politique étrangère au nord de l’Afrique.