

Depuis 2003, date de la funeste guerre américaine contre l’Irak de Saddam Hussein, aux conséquences régionales incalculables, l’Irak ne cesse de descendre aux enfers : guerre civile, question kurde, gouvernement chiite d’El Maliki qui n’a rien eu à envier à Saddam Hussein, État islamique, etc.
- Christian Lochon Enseignant à Paris II, membre de l'Académie des Sciences d'Outre-Mer
Il faudrait rappeler le poids politique de la minorité sunnite durant des décennies, non seulement depuis l’indépendance mais aussi depuis la présence britannique et donc la période des mandats. Il faudrait mentionner la récente poussée démographique des communautés chiites dans toute la région proche- et moyen-orientale. En Irak, on estime la population chiite à 60-65 %. Il faudrait insister sur le loyalisme des chiites durant la guerre Irak-Iran, déclenchée par Bagdad en 1980 et qui ne se terminera que huit ans plus tard.
Après la guerre d’Irak de 2003, les Américains avaient aboli l’armée, la police, les services de renseignement et le parti unique, avec le résultat que l’on sait : la guerre civile, les sunnites désœuvrés allant nourrir les rangs des djihadistes.
Cette perspective rappelée, comment les chiites exercent-ils aujourd’hui le pouvoir ? (Th. G)
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Armées par le gouvernement iranien, les milices chiites irakiennes, constituées de paramilitaires civils volontaires, ont obtenu d'être reconnues officiellement par le parlement de Bagdad. Ce document a été tourné au Kurdistan irakien par la rédaction de la chaîne publique France 24 :
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Bassorah, la Venise de l’Orient, ancien bastion du chiisme résistant à Saddam Hussein, n’est plus que l’ombre d’elle-même. Ce document a été diffusé par la chaîne publique arte :
Le grand reporter Corentin Fleury a filmé l'enfer irakien (hors des zones dites "en guerre") en suivant durant un mois un régiment Kurde. Ce document a été diffusé sur la chaîne publique France 2:
Nadjaf, une ville de plus d'un million d'habitants située à environ 150 kilomètres au sud de la capitale, est une autre ville sainte du monde chiite. Elle rivalise avec La Mecque dans l'industrie du tourisme religieux, et accueille des pèlerins chiites venus du monde entier. Son mausolée est le plus grand du monde arabe et sa nécropole s'étend sur 6 kilomètres carrés : des millions de chiites y sont enterrés. On y organise plusieurs centaines d'enterrements chaque jour, car le cimetière de Wadi al-Salam (la vallée de la paix) est accessible pour tous les chiites du monde :
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Avant de se "retirer" de la politique, Moqtada al-Sadr avait accàrdé une interview exclusive à la chaîne publique France 24, dans laquelle il exprimait son opinion en tant que leader chiite :
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Le Dessous des Cartes a consacré deux émissions à synthétiser et replacer dans leur contexte historique les rivalités entre chiites et sunnites :
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Chaque année, le 5 juin, des dizaines de milliers de pèlerins, dont de très nombreux iraniens, convergent vers un mausolée de Bagdad où ils y commémorent l'anniversaire de la mort d'une figure phare du chiisme, comme le montre ce document diffusé par l'agence AFP :
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Chaque année, mi-décembre , des dizaines de milliers de chiites de diverses nationalités se donnent rendez-vous dans la ville irakienne de Kerbala pour commémorer la décapitation de l'imam Hussein ben Ali, survenue en l'an 680 . Les chiites considèrent la ville comme le cinquième lieu saint, après La Mecque, Médine, Jérusalem et Nadjaf, ainsi que le montre ce document diffusé par la chaîne publique **Euronew**s :
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