Les stratégies juridiques de l'armée israélienne pour justifier l'emploi de la force

Cortège du corps de la journaliste palestinienne Shireen Abu Aqleh, jsute après sa mort, à Jénine
Cortège du corps de la journaliste palestinienne Shireen Abu Aqleh, jsute après sa mort, à Jénine ©AFP - JAAFAR ASHTIYEH
Cortège du corps de la journaliste palestinienne Shireen Abu Aqleh, jsute après sa mort, à Jénine ©AFP - JAAFAR ASHTIYEH
Cortège du corps de la journaliste palestinienne Shireen Abu Aqleh, jsute après sa mort, à Jénine ©AFP - JAAFAR ASHTIYEH
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L'armée israélienne a jugé inutile d'ouvrir une enquête sur la mort de la journaliste palestinienne Shireen Abu Aqleh, considérant qu'elle était morte dans une "situation de combat actif". Tuer un journaliste est pourtant considéré comme un crime de guerre au regard du droit international.

Avec
  • Amélie Ferey Chercheuse au centre des études de sécurité de l’IFRI et coordinatrice du laboratoire de recherche sur la défense

Une enquête de la chaîne américaine CNN vient contredire la version de l’armée israélienne sur la mort de Shireen Abu Akleh.

CNN a étudié deux vidéos datant du jour où la journaliste d’Al Jazeera a été tuée pendant qu’elle était en reportage à Jénine, en Cisjordanie occupée, et qu’une balle l’a touchée entre son casque et son gilet pare-balles floqué de la mention « Presse ». Sur les vidéos, l’ambiance est calme, on n’entend aucun coup de feu avant ceux qui ont touché Shireen Abu Akleh… CNN va jusqu’à dire qu’elle a été tuée dans une attaque ciblée*.*

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Tuer un journaliste est un crime de guerre… mais d’après notre invitée, l’armée israélienne a investi beaucoup d’efforts ces dernières années pour prouver que ses actions sur le terrain sont toujours respectueuses du droit. Pour compléter l'écoute, son article pour l'Ifri est disponible ici.

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