Arménie et Russie, alliées quoi qu'il en coûte ?

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov et son homologue arménien Ararat Mirzoyan à l'issue de leurs entretiens à Moscou, le 8 avril 2022.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov et son homologue arménien Ararat Mirzoyan à l'issue de leurs entretiens à Moscou, le 8 avril 2022. ©AFP - Alexander Zemlianichenko
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov et son homologue arménien Ararat Mirzoyan à l'issue de leurs entretiens à Moscou, le 8 avril 2022. ©AFP - Alexander Zemlianichenko
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergey Lavrov et son homologue arménien Ararat Mirzoyan à l'issue de leurs entretiens à Moscou, le 8 avril 2022. ©AFP - Alexander Zemlianichenko
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Avec Taline Ter Minassian, professeure d’histoire contemporaine de la Russie et du Caucase à l’Inalco, directrice de l’Observatoire des Etats post-soviétiques

Avec
  • Taline Ter Minassian Professeure d’histoire contemporaine de la Russie et du Caucase à l’Inalco, directrice de l’Observatoire des Etats post-soviétiques

Le premier ministre arménien Nikol Pachinian était à Moscou hier, une visite prévue de longue date pour rencontrer Vladimir Poutine et discuter avec lui de l’avenir du Haut-Karabakh, récupéré par l’Azerbaïdjan en 2020 au terme de 44 jours sanglants… et dont il faut désormais définir le statut, dans le cadre d’accords de paix laborieux.

A l’époque c’est Vladimir Poutine, allié d’Erevan qui avait intercédé pour obtenir un cessez-le-feu. Depuis, il  a ouvert le feu contre l’Ukraine… et les images, les témoignages qui nous parviennent de cette guerre rappellent les atrocités commises dans le Haut-Karabakh.

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L’Arménie peut-elle faire comme si de rien n’était, l’appui de la Russie lui est-il à ce point indispensable qu’elle ne peut plus avoir avec Vladimir Poutine quel différend que ce soit ?

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