La France et les pays du G5 Sahel ont-ils trouvé un sens à leur mission?

Ibrahim Boubacar Keïta, Président du Mali, Mahamadou Issoufou, Président du Niger, Roch Marc Christian Kaboré, Président du Burkina Faso, Idriss Déby, Président du Tchad, et Mohamed Ould Ghazouani, président de la Mauritanie, le 15 déc. 2019 à Niamey
Ibrahim Boubacar Keïta, Président du Mali, Mahamadou Issoufou, Président du Niger, Roch Marc Christian Kaboré, Président du Burkina Faso, Idriss Déby, Président du Tchad, et Mohamed Ould Ghazouani, président de la Mauritanie, le 15 déc. 2019 à Niamey ©AFP - BOUREIMA HAMA
Ibrahim Boubacar Keïta, Président du Mali, Mahamadou Issoufou, Président du Niger, Roch Marc Christian Kaboré, Président du Burkina Faso, Idriss Déby, Président du Tchad, et Mohamed Ould Ghazouani, président de la Mauritanie, le 15 déc. 2019 à Niamey ©AFP - BOUREIMA HAMA
Ibrahim Boubacar Keïta, Président du Mali, Mahamadou Issoufou, Président du Niger, Roch Marc Christian Kaboré, Président du Burkina Faso, Idriss Déby, Président du Tchad, et Mohamed Ould Ghazouani, président de la Mauritanie, le 15 déc. 2019 à Niamey ©AFP - BOUREIMA HAMA
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Lors du sommet du G5 Sahel qui s'est tenu hier à Pau, Emmanuel Macron a annoncé l'envoi de 220 hommes supplémentaires sur le terrain et une meilleure coopération des armées. Mais les militaires de l’opération Barkhane y voient-ils plus clair sur leur mission? Entretien avec le chercheur Alain Antil.

Avec
  • Alain Antil Directeur du centre Afrique subsaharienne à l'IFRI, enseignant à l'Institut d'Etudes Politiques de Lille et à Paris I Sorbonne

Juste avant le sommet qui s’est tenu hier à Pau, Emmanuel Macron avait demandé aux pays du G5 Sahel (Niger, Tchad, Mauritanie, Burkina Faso, Mali) de faire la démonstration de leur attachement à l’opération Barkhane, de manifester leur désir d’être toujours soutenus par la France dans leur lutte contre les djihadistes qui déstabilisent la région depuis plus de sept ans.

C’est donc ce qu’ils ont consenti à exprimer à la fin du sommet d’hier, dans la déclaration commune finale : leur souhait de "la poursuite de l’engagement militaire de la France", au-delà des accusations d’ingérence ou de néo-colonialisme exprimées par leurs populations.

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La France a, quant à elle, annoncé qu’elle enverrait 220 hommes supplémentaires dans une région grande comme l’Europe. Plus de moyens donc, mais les militaires de l’opération Barkhane y voient-ils plus clair sur leur mission, leurs objectifs, et leur ennemi ?

Julie Gacon s'entretient avec Alain Antil, chercheur et responsable du Centre Afrique subsaharienne de l' Ifri.

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