La question palestinienne est-elle toujours "la cause arabe centrale"?

Réunion extraordinaire de la Ligue arabe, samedi 1er février au Caire.
Réunion extraordinaire de la Ligue arabe, samedi 1er février au Caire. ©AFP - KHALED DESOUKI
Réunion extraordinaire de la Ligue arabe, samedi 1er février au Caire. ©AFP - KHALED DESOUKI
Réunion extraordinaire de la Ligue arabe, samedi 1er février au Caire. ©AFP - KHALED DESOUKI
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Les pays arabes ont été longs à réagir au "plan de paix" de Donald Trump, mais ils sont fini par se prononcer pour un refus ferme et unanime, ce samedi lors d'une réunion extraordinaire de la Ligue arabe au Caire. Entretien avec le directeur de l'IREMMO, Jean-Paul Chagnollaud.

Avec
  • Jean-Paul Chagnollaud professeur émérite des universités, président de l’IREMMO (Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient)

La « cause arabe centrale », c’était l’expression employée depuis des décennies dans les discours officiels arabes, comme le rappelait récemment dans Libération la journaliste Hala Kodmani.

Cette fois, les pays arabes ont été longs à réagir au plan que Donald Trump a présenté la semaine dernière, plan dit « de paix » mais dont tous les observateurs assez unanimement ont relevé son asymétrie en faveur d’Israël, avec un président américain qui s’octroie le droit d’attribuer à un allié une souveraineté sur un territoire qui n’est pas le sien.

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D’après ce plan, il existerait bien un « Etat » palestinien mais morcelé par les colonies, amputé de la vallée du Jourdain et qui laisserait à Israël la maîtrise de sa sécurité et de son espace aérien.

Si les pays arabes ont mis du temps à se prononcer officiellement sur ce plan - on a même vu les ambassadeurs d’Oman, de Bahreïen et des Emirats arabes unis à la Maison Blanche le jour de la présentation du plan alors que Mahmmoud Abbas lui, n’y avait pas été invité- ils ont finalement déclaré leur rejet « ferme et unanime ». C’était samedi au Caire, lors d’une réunion extraordinaire de la Ligue arabe.

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