Le Mali peut-il se défendre du terrorisme sans le G5 Sahel ?

Un soldat malien dans une base du G5 Sahel, en 2018.
Un soldat malien dans une base du G5 Sahel, en 2018. ©AFP - SEBASTIEN RIEUSSEC
Un soldat malien dans une base du G5 Sahel, en 2018. ©AFP - SEBASTIEN RIEUSSEC
Un soldat malien dans une base du G5 Sahel, en 2018. ©AFP - SEBASTIEN RIEUSSEC
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L'armée malienne a quitté la force conjointe du G5 Sahel, quelques mois après l'interruption de l'opération Barkhane, et alors que l'avenir de la mission onusienne Minusma est compromis. La coopération avec la Russie suffira-t-elle à aider le Mali à endiguer la menace terroriste ?

Avec
  • Andrew Lebovich Policy fellow au Conseil européen des relations internationales, basé à Washington

L’armée malienne pourrait-elle, seule, endiguer la menace terroriste ? La junte au pouvoir à Bamako le pense, qui a non seulement rompu les accords de défense signés avec Paris, mais s’est aussi retirée la semaine dernière du G5 Sahel - la force créée en 2017 dans la zone dite des "trois frontières" à cheval sur le Mali, le Niger et le Burkina Faso.

Le Sahel faisant l’objet d’un millefeuille sécuritaire, une mission de l’ONU y est également présente, la Minusma, chargée non pas de combattre les groupes djihadistes, mais de protéger les populations civiles… son mandat à elle aussi est en suspens, il sera débattu en juin aux Nations unies.

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Quelles conséquences opérationnelles de ces retraits en cascade ? Les Forces armées maliennes sont-elles aussi préparées à affronter les groupes terroristes ? La Russie peut-elle à elle seule les y aider ?

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