Législatives anticipées au Portugal, le pari risqué de la gauche

Le premier ministre socialiste Antonio Costa à la sortie de l'isoloir lors du vote anticipé.
Le premier ministre socialiste Antonio Costa à la sortie de l'isoloir lors du vote anticipé. ©AFP - PATRICIA DE MELO MOREIRA
Le premier ministre socialiste Antonio Costa à la sortie de l'isoloir lors du vote anticipé. ©AFP - PATRICIA DE MELO MOREIRA
Le premier ministre socialiste Antonio Costa à la sortie de l'isoloir lors du vote anticipé. ©AFP - PATRICIA DE MELO MOREIRA
Publicité

Dimanche 30 janvier, les portugais sont appelés aux urnes pour des élections législatives déterminantes, organisées dans un contexte assombri par la crise sanitaire. L'issue du scrutin anticipé après la dissolution prononcée en novembre est incertaine et la gauche a beaucoup à perdre.

Avec
  • Yves Léonard Historien, enseignant à Sciences-Po Paris, spécialiste du Portugal

Ce dimanche se tiendront des élections législatives anticipées, pour repeupler une Assemblée nationale dissoute en novembre dernier par le président Marcelo Rebelo de Sousa faute d’accord sur le budget entre le gouvernement d’Antonio Costa le Premier ministre socialiste, et ses anciens alliés de gauche, le Bloc de gauche et le Parti communiste… "Anciens alliés" car pendant quatre ans, ces partis ont formé une sorte de coalition étrange, un arrangement pour éviter que la droite qui avait remporté les élections, ne puisse exercer le pouvoir…

Depuis 2019 Antonio Costa dirigeait un gouvernement toujours socialiste, mais minoritaire cette fois, et avec quelques difficultés… mais la dissolution a aggravé l'instabilité politique, et la pandémie n’arrange rien.

Publicité

Avec Yves Léonard, membre du Centre d'histoire de Sciences Po et spécialiste du Portugal contemporain, enseignant-chercheur associé à l'Université de Rouen Normandie. 

L'équipe