Le candidat Avigdor Lieberman a fait campagne contre la place des religieux dans la vie politique israélienne. ©AFP - Jack Guez
Publicité
C’est sur cette question qu’avaient achoppé au printemps les discussions pour la formation d’un gouvernement, Avigdor Libermann, reprochant à Netanyahou de faire trop de concessions aux ultra-orthodoxes. Cette polarisation se retrouve-t-elle dans la société? Entretien avec l'historien Denis Charbit
Avec
- Denis Charbit Spécialiste du sionisme, et professeur de sciences politiques à la Faculté des Sciences humaines de l'Open University d'Israël
L’élection du mois d’avril avait confirmé la domination incontestable de la droite à la Knesset, le Parlement israélien… mais elle n’avait pas pu départager clairement les deux camps qui s’affrontent au sein de cette droite : le camp laïc et le camp religieux. Avigdor Libermann, représentant du premier, avait fini par claquer la porte parce qu'ils désapprouvaient les concessions faites par Benyamin Netanyahou à son électorat ultra-orthodoxe, notamment sur le service militaire. Et dans la société israélienne aussi, à l'Université ou dans les concerts en plein-air, la question religieuse semble prendre de plus en plus de place.
En savoir plus :
Les Israéliens votent pour la deuxième fois en cinq mois
14 min
L'équipe
- Production
- Réalisation
- Collaboration