- Matthieu Glachant professeur d’économie à Mines ParisTech, spécialiste de l’économie de l'environnement, de l'énergie et de l'innovation.
Les énergies renouvelables sont souvent présentées comme des solutions de remplacement aux énergies fossiles.
Or, on l’a vu avant-hier et hier, le pétrole restera éminent, ne fût-ce que dans les transports et la pétrochimie (aux nombreuses applications, non seulement dans les entreprises mais dans la vie quotidienne).
Et le gaz a un bel avenir devant lui, y compris semble-t-il le gaz de schiste. Et puis, il faut rappeler que sous le terme commode de « renouvelables », on range des types d’énergies sans comparaison possible : l’hydro-électricité, la biomasse, le solaire, le vent, la géothermie, le bois, etc.
Ces énergies, largement subventionnées pour la plupart, sont souvent saisonnières, intermittentes et éloignées des consommateurs. Et l’on sait que l’électricité ne se stocke ni ne se déplace facilement.
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