Quelles fractures le nouveau président sud-coréen pourrait-il encore creuser ?

Le nouveau président conservateur Yoon Suk-yeol a été élu avec une courte majorité.
Le nouveau président conservateur Yoon Suk-yeol a été élu avec une courte majorité. ©AFP - JUNG YEON-JE
Le nouveau président conservateur Yoon Suk-yeol a été élu avec une courte majorité. ©AFP - JUNG YEON-JE
Le nouveau président conservateur Yoon Suk-yeol a été élu avec une courte majorité. ©AFP - JUNG YEON-JE
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Avec Benjamin Joinau, anthropologue, chercheur associé au Centre d'études coréennes (CRC) à l’EHESS, professeur de civilisation et sciences humaines à l’université de Hongik

Avec
  • Benjamin Joinau Anthropologue, enseignant chercheur à l’Université de Hongik à Séoul rattaché à l’EHESS, animateur et chroniqueur gastronome.

Le conservateur Yoon Suk-yeol a été élu à une très courte majorité, 48,5% des voix contre 47,8 pour son rival démocrate. La droite revient donc aux affaires en Corée du sud après cinq ans de présidence du Parti démocrate… Le nouveau président s’est surtout fait connaître pour son opiniâtreté, comme procureur général, dans la lutte contre la corruption dont il avait fait sa priorité absolue. La campagne a aussi révélé qu’il était un antiféministe convaincu, qu’il voulait baisser le salaire minimum... De quoi creuser encore les multiples fractures qui morcellent la société sud-coréenne.

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