Les précédentes luttes contre les islamistes (Talibans, Algérie durant les années 90, etc.) montrent qu’il s’agit d’une œuvre de longue haleine et que le traitement militaire de la situation est insuffisant et parfois contre-productif.
D’ailleurs, la « guerre contre le terrorisme » selon Bush fils est une sorte d’oxymore ou d’aporie : on n’y gagne au mieux que des batailles.
Cela dit, quels processus politiques et diplomatiques privilégier ? Les Russes ont proposé il y a quelques mois une conférence internationale. Mais dans quel but, comment et avec qui ?
L’affaire est d’autant plus complexe que les théâtres géographiques de la barbarie islamiste se sont diversifiés (Somalie, Proche-Orient, Moyen-Orient, Afrique subsaharienne…).
Notre invité, Michel Raimbaud, publie Tempête sur le Grand Moyen-Orient , aux éditions Ellipses

