Épisode 2/5 : Présidentielle en Iran : la fin d'un cycle diplomatique ?

La prochaine élection présidentielle en Iran aura lieu le 18 juin prochain. C’est un scrutin qui pourrait avoir des répercussions diplomatiques importantes. Le camp conservateur est donné favori après les deux mandats du président sortant Hassan Rohani. 

En 2013 lorsque les négociations secrètes ont repris entre Américains et Iraniens pour arriver à un accord sur le nucléaire, il y avait un alignement de planètes : un président américain, Barack Obama, qui voulait négocier avec les Iraniens, un président iranien qui voulait négocier avec les Occidentaux. Cet alignement de planètes n'est plus là. 

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Un président favorable au dialogue avec les Occidentaux et notamment les Américains. Malgré le contexte de ces dernières années, et notamment le retrait des Etats-Unis de Donald Trump de l’accord sur le nucléaire en 2018. Ce qui a ouvert la voie à une nouvelle escalade entre les deux pays avec de très lourdes sanctions américaines et côté iranien la reprise de l’enrichissement de l’uranium au-delà des limites prévues par l’accord. 

Cette logique de l’escalade peut-elle s'arrêter avec l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche ? 

Les conservateurs à Téhéran se sont toujours opposés à l'accord sur le nucléaire, ils ne voudront pas négocier avec Joe Biden.

Quels sont les rapports de force politiques à Téhéran à quelques mois de l’élection présidentielle et quelles peuvent être les conséquences diplomatiques de cette élection ? 

A lire :

Nucléaire iranien. Les délicats défis de Joe Biden, article paru dans Orient XXI

L’Iran espère une reprise des négociations sur le nucléaire avec Joe Biden, article paru dans Le Monde

En Iran, les conservateurs du régime haussent le ton, article paru dans Le Monde

2021 au Moyen-Orient, l'année de la détente espérée entre Iraniens et Américains, article paru dans Le Figaro