Que peut obtenir l’opposition au Président Kabila?

Olivier Kamitatu, au cours d'un meeting de son parti, l'Alliance pour le renouveau du Congo
Olivier Kamitatu, au cours d'un meeting de son parti, l'Alliance pour le renouveau du Congo - .facebook.com/pg/ARC
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Le Pape François exprimait hier encore son « inquiétude », après la répression à balles réelles de marches d’opposition dimanche dernier à Kinshasa. Le bilan (officiel) est de 6 personnes tuées, mais il pourrait bien être plus important.

Avec
  • Olivier Kamitatu fondateur et président de l'ARC, chargé de communication de la campagne de Martin Fayalu et porte-parole de Moïse Katumbi, ancien président de l'Assemblée nationale de transition et ex-ministre du Plan et de la Révolution de la modernité

Les Etats-Unis, l’Union Européenne – Belgique en tête – ont dénoncé les violences policières et veulent des mesures.

Après des manifestations violemment réprimées en 2015 et 2016, ces marches à l’appel du Comité Laïc de coordination de l’église catholique marquent un nouveau pic de tension dans la crise politique autour de l’élection présidentielle en République Démocratique du Congo.  

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Les manifestants reprochent au président Joseph Kabila de ne pas respecter un accord (« de la Saint Sylvestre ») conclu fin 2016 avec l’opposition. Il prévoyait un scrutin fin 2017 au plus tard, et l’assurance que le chef de l’Etat ne briguera pas un troisième mandat, ce qui est interdit par la constitution. Mais un nouveau report de ces élections par la Commission électorale au 23 décembre 2018 a fait remonter la tension à la fin de l’année dernière.

Les autorités catholiques – qui étaient parties prenantes à l’accord – animent ces dernières marches. Elles ont reçu le soutien du Rassemblement, la coalition de partis d’oppositions également signataire. Ceux-ci avaient dénoncé l’année dernière une manœuvre de la Commission électorale. Parmi eux, l’ancien candidat à la présidentielle Moïse Katumbi menaçait de «faire appel à la rue» faute d’élection en 2017.

L’invité d’aujourd’hui est son porte-parole, l’ancien Ministre du Plan et ancien Président de l’Assemblée Nationale de RDC, Olivier Kamitatu : une présidentielle en 2018 a-t-elle des chances d’être organisable, et surtout crédible ?

@TEnjeux

Quelques vidéos pour éclairer en images le thème d'aujourd'hui :

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RDC : les réactions des Kinois sur la marche des chrétiens catholiques

La douleur des proches de victimes des marches d'opposition de dimanche dernier:

Retour sur info - janvier 2015 : Kinshasa était déjà le théâtre de violents affrontements entre policiers et manifestants hostiles au président Joseph Kabila:

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Xavier Martinet et Olivier Kamitatu
Xavier Martinet et Olivier Kamitatu
- François Hurstel