Que pèsent les mouvements néo-nazis en Ukraine ?

Des combattants du régiment nationaliste ukrainien "Azov" à Marioupol en 2019.
Des combattants du régiment nationaliste ukrainien "Azov" à Marioupol en 2019. ©AFP - Evgeniya MAKSYMOVA
Des combattants du régiment nationaliste ukrainien "Azov" à Marioupol en 2019. ©AFP - Evgeniya MAKSYMOVA
Des combattants du régiment nationaliste ukrainien "Azov" à Marioupol en 2019. ©AFP - Evgeniya MAKSYMOVA
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C’est l’un des arguments de Vladimir Poutine pour mener cette guerre en Ukraine : ce pays serait un repaire de néo-nazis, quiconque y revendiquerait l’existence d’une nation serait néonazi, le mouvement Maïdan de 2014 était une coalition de néo-nazis appuyés par la CIA, etc.

Avec
  • Adrien Nonjon Chercheur à l’INALCO, spécialiste de l’Ukraine, de l’extrême droite et du nationalisme ukrainien

Pour le chef de l'Etat russe, il faut "dénazifier" l’Ukraine, manière pour lui de réveiller le récit et le mythe de l’Armée rouge libérant l’Europe du joug hitlérien… Puisque ces mouvements d’extrême-droite raciste - et qui ont conservé certains emblèmes nazis - existent bel et bien, qu’ils ont réellement joué un rôle en 2014 dans la révolution e Maïdan mais aussi dans les guerres face aux Russes en Crimée et dans le Donbass, il est important de mesurer l’importance qu’ils ont réellement en Ukraine et la place que leur accordent les autorités politiques. Pour ce faire, Julie Gacon s'entretient avec Adrien Nonjon, chercheur à l'INALCO.

Pour vous inscrire à la table ronde organisée par l'Inalco ce vendredi 4 mars de 14h à 17h, rendez-vous ici.

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