Qui sont celles et ceux qui quittent encore l'Afghanistan ?

Un charter espagnol avec à son bord 300 réfugiés afghans, août 2022
Un charter espagnol avec à son bord 300 réfugiés afghans, août 2022 ©AFP - Thomas COEX
Un charter espagnol avec à son bord 300 réfugiés afghans, août 2022 ©AFP - Thomas COEX
Un charter espagnol avec à son bord 300 réfugiés afghans, août 2022 ©AFP - Thomas COEX
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Le 30 août 2021 prenaient fin les évacuations aériennes de réfugiés afghans fuyant l'arrivée au pouvoir des Talibans. Un an plus tard, de nombreux Afghans continuent d'emprunter les chemins risqués de l'exil, comme en témoigne un rapport publié hier par Amnesty International.

Avec
  • Nassim Majidi co-fondatrice/directrice de Samuel Hall, un centre de recherche basé à Kaboul (organisation à but social qui forme des chercheurs afghans et qui soutient l’action humanitaire/développement dans le pays)

Une fois partis il y a un an les derniers vols internationaux du tarmac de l’aéroport de Kaboul, dans des avions complets mais un temps retenus, enlacés, pris d’assaut par toutes celles et ceux qui n’avaient pas pu monter à bord…, 38 millions d’Afghanes et d’Afghans restaient encore dans le pays sous le régime des Talibans tout juste revenus au pouvoir.

Sur ces 38 millions de personnes, toutes n’ont pas eu l’intention de partir mais il reste que beaucoup continuent à vouloir tenter leur chance ailleurs. D’après l’Iran voisin par exemple, ce sont 5 000 personnes par jour qui essayent de traverser les frontières.

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Un rapport d’Amnesty International publié hier documentait de très nombreux cas de mauvais traitements mais aussi de renvois forcés illégaux dont font l’objet les exilés qui réussissent à passer en Iran, voire à aller jusqu’en Turquie.

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