Les sommets internationaux, bi- ou multilatéraux, sont fréquents et médiatisés, avec des effets d’annonce exagérés ou faussement rassurants. Mais à quoi servent-ils au juste ?
- Philippe Moreau Defarges ancien diplomate, spécialiste des questions internationales et de géopolitique
La « diplomatie des sommets » avait débuté dans les années 70 et surtout 80 : les dirigeants négociaient directement entre eux (Reagan-Gorbatchev…), entourés de leur équipe de sherpas. Les décisions qu’ils prenaient n’étaient pas toujours mises en œuvre. Et, bien sûr, ce que l’on se disait entre soi --d’une façon informelle ou confidentielle-- était bien plus important.
Sous l’effet de la crise économique mondiale, les sommets ont accueillis dès 2008 les chefs d’État et de gouvernement, ont été réguliers (le G-20) et ont voulu refléter une certaine image de la communauté internationale. Enfin, ces rencontres solennelles ont des ordres du jour de plus en plus variés voire baroques (politique, défense, terrorisme, économie, etc.).
Le G-7 de la semaine dernière au Japon a-t-il dérogé à la règle ?
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