Russie. Une économie fortement mise à mal.

Vladimir Poutin et le Pdt de Gazprom Alexei Miller
Vladimir Poutin et le Pdt de Gazprom Alexei Miller ©Maxppp - ReutersRiaNovosti
Vladimir Poutin et le Pdt de Gazprom Alexei Miller ©Maxppp - ReutersRiaNovosti
Vladimir Poutin et le Pdt de Gazprom Alexei Miller ©Maxppp - ReutersRiaNovosti
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L’économie russe se porte de plus en plus mal, tandis que le gouvernement dispose d’une marge de manœuvre étroite. « Les sanctions à la fois américaines et européennes affectent de façon sensible la Russie », selon les mots du président Poutine.

Avec
  • Caroline Dufy Maitre de conférences en économie et en sociologie à Sciences po Bordeaux, spécialiste de l'économie russe

À quoi s’ajoute la très forte baisse du cours du baril depuis un an et demi (aujourd’hui, en dessous de 30 dollars), décidée par l’Arabie Séoudite et peut-être amplifiée par l’arrivée sur le marché pétrolier de l’Iran, délivré en janvier d’une grande partie des sanctions internationales. 

Le premier ministre Medvedev a déclaré mi-janvier : « Si le prix du pétrole continue à baisser, il faut s’attendre au pire des scénarios ». Le budget 2016 avait été arrêté en fonction d’un baril à 50 dollars. Bref, comment les autorités peuvent-elles réagir et quelles conséquences sur la population ? Th. G.

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Sur les trois dernières années, l’euro s’est envolé de 111% face au rouble. Même si l’inflation russe a été galopante sur la période (34% en cumul), le gain de pouvoir d’achat, à 57%, reste très significatif pour les ressortissants de la zone euro. 2016 est l’occasion rêvée pour nos touristes de visiter la place rouge et le Kremlin à Moscou, l’Ermitage et les palais de Saint-Pétersbourg, ou encore de partir faire du ski à Sotchi

Les compagnies pétrolières russes ont pompé le mois dernier une quantité record d'or noir depuis... la chute de l'URSS ! Mais, tandis que le ministre de l'Energie Alexandre Novak évoquait une possible  baisse coordonnée de production de pétrole au niveau mondial, le vice-Premier ministre russe Arkadi Dvorkovitch a prévenu, de son côté, qu'il revenait aux compagnies pétrolières et non à l'Etat de décider d'une éventuelle baisse de la production d'or noir pour la Russie.

«Si une réduction de le production de pétrole était effectivement décidée par la Russie et l'Arabie saoudite, leur alliance combinée produirait alors déjà 1 million de barils par jour en moins. Et s'lis devaient être rejoints par d'autres pays producteurs, l'excès d'offre pourrait être entièrement éradiqué du marché», soulignent les analystes de Commerzbank.

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