La bande saharo-sahélienne est un espace géopolitique à la fois homogène et composite. Surtout, il est de plus en plus interactif et régionalisé. Sans doute pour son grand malheur.
- André Bourgeot anthropologue, directeur de recherche au CNRS et au Laboratoire d'anthropologie sociale et spécialiste de la bande saharo-sahélienne
C’était un lieu plutôt clos, isolé, mal défini, mais c’était néanmoins une entité en soi. Une sorte de limes, de confins, d’entre-deux mal jointif. Le Sahara ( vous pouvez écouter ici l’analyse de Georges Courade) existait comme « frontière naturelle ». Désormais, il s’est ouvert aux autres et devient otage de ses périphéries. Qu’on songe à la Mauritanie à l’ouest, à l’Afrique noire au sud, à la Corne de l’Afrique à l’est, à l’Algérie et à la Libye au nord. On pourrait dire que, désormais, la bande saharo-sahélienne est mangée de l’extérieur. Peut-être une forme de libanisation rampante.
La typologie des conflits qui l’habitent est de plus en plus multiple, plurielle, compliquée, complexe. Il suffit de citer le Tchad, la RCA, le Mali dont l’infortune est largement dépendante de la dévastation de la Libye par la France en 2011, des trafics divers, de l’islamisme radical, des mouvements de population internes et externes.
Comment lire cette réalité inquiétante ? Th. G.
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