Ces attentats sont nouveaux dans leur modus operandi, de type proche-oriental : mitraillage de terrasses de café, prise d’otages de facto dans une salle de spectacle, attentats suicides. Comment sont-ils perçus dans le monde arabe, lui-même fragmenté par les guerres civiles ou par des transitions politiques particulièrement aléatoires ? Ces attentats particulièrement cruels et sanglants surviennent dans un contexte de haute conflictualité : engagement militaire de la Russie en Syrie, probable attentat contre un avion russe au départ de l’Égypte, attentat de Beyrouth deux jours avant (40 morts), etc. Comment ont donc réagi les principaux pays arabes, par-delà les condoléances de circonstance ? D’abord, dans la péninsule Arabique (Arabie, pays du Golfe), où des États sont accusés d’avoir aidé directement ou indirectement l’État islamique et ses affidés ? Ensuite, au Proche- et au Moyen-Orient, dont de vastes zones sont devenues durablement chaotiques ? Enfin, au Maghreb, à l’avenir politique largement incertain ?
Th. G.

Par Camille Renard -
Sources : New York Times, Le Monde, AFP, Reuters, ISW, Djihadology.net
La carte des villes touchées par les attaques revendiquées officiellement par l'Etat islamique : Cliquez ou survolez les points pour obtenir des précisions dans les infobulles (nombre de victimes, date, lieu et contexte).
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Sources : New York Times, Le Monde, AFP, Reuters, ISW, Jihadology.net