Transition au Soudan, 3 : un accord de paix avec les groupes armés

Le général Mohammed Hamdane Daglo, dit "Hemetti", paraphe l'accord de paix avec des groupes rebelles qu'il a jadis combattus au Darfour.
Le général Mohammed Hamdane Daglo, dit "Hemetti", paraphe l'accord de paix avec des groupes rebelles qu'il a jadis combattus au Darfour. ©AFP - AKUOT CHOL
Le général Mohammed Hamdane Daglo, dit "Hemetti", paraphe l'accord de paix avec des groupes rebelles qu'il a jadis combattus au Darfour. ©AFP - AKUOT CHOL
Le général Mohammed Hamdane Daglo, dit "Hemetti", paraphe l'accord de paix avec des groupes rebelles qu'il a jadis combattus au Darfour. ©AFP - AKUOT CHOL
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Nous continuons à suivre dans les Enjeux internationaux, les différentes étapes de la transition promise et amorcée après la chute en 2019 d'Omar el-Béchir. Hier, des accords de paix, qualifiés d'historiques, ont été signés avec les groupes armés du Darfour, du Sud-Kordofan et du Nil bleu.

Avec
  • Anne-Laure Mahé Fellow au département de méthodologie de la London School of Economics et chercheuse associée au Centre d'étude et de documentation économique, juridique et sociale de Khartoum (CEDEJ)

C’était l’une des promesses et des priorités du gouvernement transitoire d’Abdallah Hamdok, pour rétablir la paix et tourner la page des longues années Omar el-Béchir.

Le Soudan a amorcé en 2019, après la chute du dictateur, une transition politique de longue haleine, que nous suivons elle aussi régulièrement dans les Enjeux internationaux. Un gouvernement de technocrates a été mis en place il y a un an, et avance cahin-caha...

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Cet accord de paix signé hier avec plusieurs groupes armés, du Darfour, du Kordofan du sud et du Nil bleu, est salué comme un très grand pas… 

Au cœur de la transition politique se pose la question de reconstruire l’Etat soudanais de façon plus juste et équitable pour les périphéries marginalisées. Cette idée de redistribution des pouvoirs, des richesses, de ne plus être sur une élite réduite et centrée sur Khartoum et régions riveraines du Nil, implique de construire la paix. Notamment avec ces groupes rebelles qui disent que pendant la période révolutionnaire, ils étaient les premiers à se battre contre l’ancien régime. Qu'ils ont porté le combat et en ont payé le prix assez chèrement.     Anne-Laure Mahé

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