Avec Sophie Lambroschini, experte de la Russie et de l'Ukraine contemporaines avec un intérêt particulier pour les élites, les acteurs économiques ordinaires et la sociologie économique des conflits. (Université Paris Nanterre et centre Marc Bloch), ancienne journaliste.
Les cartes stratégiques qui signalent l’avancée des forces russes sont à prendre avec précaution car elles se contredisent les unes les autres, à quelques dizaines de kilomètres près dans chaque zone.
En revanche on a une idée plus précise de la présence russe autour de Kiyv la capitale et le long de la frontière avec la Biélorussie ; dans la ville de Kharkiv, au nord-est ; autour de Donetsk et Lougansk ; en Crimée où l'armée russe était déjà, mais aussi de l’autre côté de la péninsule de part et d’autre de la ville de Kakhovka… Cela aurait permis à Moscou de reprendre le contrôle du canal de Crimée, dont l’approvisionnement en eau était bloqué par l’Ukraine depuis 2014.
Que ce soit la distribution d’eau, les centrales électriques, les réseaux de transport, les infrastructures sont nécessairement une cible pour l’armée russe… l’ONU appelle à protéger les infrastructures critiques d’un réseau très interconnecté.
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