

Comme d'autres Etats insulaires du Pacifique, les Iles Marshall travaillent à réduire leur empreinte carbone, même si ladite empreinte est minime par rapport aux émissions mondiales de gaz à effets de serre. Entretien avec la chercheuse Carola Kloeck.
- Carola Kloeck Professeur assistante à Sciences Po Paris.
195 pays approuvaient l'accord de Paris il y a cinq ans, le 12 décembre 2015… or, seule une petite vingtaine aujourd’hui peuvent se féliciter d’être dans la liste des pays qui l’appliquent vraiment - en tout cas qui ont entrepris de vrais efforts pour contribuer à limiter le réchauffement mondial.
Le coronavirus aurait pu nous faire l’amabilité, au moins, de nous aider à tenir nos promesses à la faveur du confinement… même pas. La baisse des émissions de gaz à effets de serre (-7% en 2020 d'après les chiffres publiés aujourd'hui par le Global Carbon Project) n’est pas suffisante pour limiter le réchauffement sur le long terme.
Les Iles Marshall donc : n archipel au milieu du Pacifique, 70 000 Marshallais vivant sur des îles dont certaines sont placées à un, parfois deux mètres du niveau de la mer, donc particulièrement menacés par la montée des eaux. La peur d’être un jour tout simplement rayés de la carte les ont encouragés (ou contraints) à prendre certaines mesures.
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