L'album de Philippe Karoussky, "Sibel" et "Funan"

France Culture
Publicité

Nous profitons ce matin de la présence de notre invité, le contre-ténor Philippe Jaroussky, pour diffuser l'oeuvre titre de son nouvel album, "Ombra mai fu", extrait de l'opéra Xerse de Francesco Cavalli. Mais cette semaine sont aussi sortis de bons films, comme "Sibel" et "Funan".

Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.

Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.

Pour écouter Philippe Jaroussky, invité de la première heure des Matins du samedi, c'est .

Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.

Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.

Sibel, film signé de deux jeunes réalisateurs franco-turcs, est l’histoire d’une jeune femme muette dans un village en Turquie qui communique par sifflement, la langue des oiseaux, marginalisée dans son village par les autres femmes mais dont le handicap lui donne en même temps une certaine liberté que les autres lui envient. Elle part à la recherche d’un loup dans la forêt et tombe sur un fugitif dont elle s’éprend. Un film sur la liberté, la différence et tout cela que cela engendre de violence, mais aussi sur la lutte pour être acceptée dans une société où les traditions sont encore bien ancrées dans les esprits. Un film politique rempli d’émotions et remarquablement interprété.

Publicité

Pour afficher ce contenu Youtube, vous devez accepter les cookies Publicité.

Ces cookies permettent à nos partenaires de vous proposer des publicités et des contenus personnalisés en fonction de votre navigation, de votre profil et de vos centres d'intérêt.

Funan, un film de Denis Do qui raconte l’histoire d’une famille cambodgienne sous la dictature khmère rouge, entre 1975 et 1979. Alors qu’ils sont déportés dans les campagnes, Chou et son mari sont séparés de leur garçon de trois ans. Ils tentent désespérément de le retrouver dans l’enfer de l’Angkar, la machine de mort de Pol Pot. Funan est un film bouleversant, d’autant que ce n’est pas facile de passer derrière le maître Rithy Panh (qu’on a reçu il y a quelques semaines), et le réalisateur s’en sort très bien. Peut-être déjà parce qu’il a choisi l’animation, qui permet une vraie mise à distance de l’horreur, peut-être aussi parce qu’il rend compte de la complexité humaine, peut-être enfin parce que dans Funan tout n’est pas désespéré et que ce qui fait tenir, outre la volonté absolue de retrouver un enfant, c’est une rage de vivre et la délicatesse d’un souffle posé sur une nuque.