The weeknd et "D'une aube à l'autre"

France Culture
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Ce weekend, on peut écouter l'album du poète urbain slameur Edgar Sekloka, et se plonger dans la lecture du récit bouleversant de vie de Laurence Tardieu

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  • « Vous écoutez maintenant Dawn FM. Vous avez été dans l’obscurité depuis trop longtemps. Il est temps de marcher vers la lumière et d’accepter votre destin à bras ouverts. N’ayez pas peur. Nous sommes là pour vous tenir la main et vous guider. » La voix du comédien Jim Carey pour Abel Tesfaye, alias The Weeknd, la pop star canadienne qui a sorti presque par surprise son 5e album le 7 janvier, un album construit comme la playlist d’une radio du nom de Dawn FM, très années 80 avec des références à Michael Jackson et Daft Punk et des invités de marque comme Quincy Jones ou le rappeur Tyler The Creator….
  • On peut l'écouter avant ou après avoir lu le nouveau livre de Laurence Tardieu, D'une aube à l'autre, qui vient de paraître chez Stock, qui raconte un combat pour la vie et qui dit la joie d’être vivant.  Le combat, c'est celui (gagné) d’une mère et de son fils pour vaincre la maladie de l’enfant, un petit garçon de 4 ans qui apprend qu’il est atteint d’une leucémie très grave le 17 mars 2020, soit le jour où la France est entrée en guerre contre le Covid. C’est alors une autre guerre et un autre confinement hors de la vie, hors du temps, mais en parallèle que raconte Laurence Tardieu dans ce livre qui est une traversée autobiographique. La sidération de la nouvelle, les urgences, l’hôpital, les soignants, les traitements, le danger de mort, la greffe, la course contre la montre et surtout le lutte absolue, entière contre la maladie, avec au milieu, elle et lui, surnageant, survivant.
  • Laurence Tardieu raconte cette traversée inouïe avec beaucoup de pudeur et de sincérité dans ce livre empreint d’une énergie folle qui correspond à la force colossale de cette femme et au courage de son enfant, force et courage qui contribuent peut-être à faire de ce récit (dont le sujet pourrait être plombant) un récit étonnamment lumineux et joyeux malgré ses moments de doute et de peur atroces.
  • Au final, le récit a le rythme de Réparer les vivants, le roman de Maylis de Kerangal, et la vitalité de La guerre est déclarée de Valérie Donzelli.

Un livre paru en ce début d’année qui raconte un combat pour la vie et qui dit la joie d’être vivant…

Le combat = celui (gagné) d’une mère et de son fils pour vaincre la maladie de l’enfant… tout petit, 4 ans qui apprend qu’il est atteint d’une leucémie très grave le 17 mars 2020, soit le jour où la France est entrée en guerre contre le Covid

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…C’est une autre guerre et un autre confinement hors de la vie, hors du temps mais en parallèle que raconte Laurence Tardieu dans ce livre qui est une traversée autobiographique… la sidération de la nouvelle, les urgences, l’hôpital, les soignants, les traitements, le danger de mort, la greffe, la course contre la montre et surtout contre la maladie… et au milieu, elle et lui, surnageant, survivant.

Laurence Tardieu raconte cette traversée inouïe avec beaucoup de pudeur et de sincérité… Empreint d’une énergie folle qui correspond à la force colossale de cette femme et au courage de son enfant, force et courage qui contribuent peut-être à faire de ce récit dont le sujet pourrait être plombant (…) un récit étonnamment lumineux et joyeux malgré ses moments de doute et de peur atroces

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