Ce matin nous écoutons "Maré", premier titre du nouvel album à venir du Brésilien Rodrigo Amarante, et nous vous conseillons "Fleurs" de l'écrivain jardinier Marco Martella.
L'envie musicale du matin est une annonce de retour, avec l’auteur compositeur brésilien installé à Los Angeles Rodrigo Amarante, qui a par le passé travaillé notamment avec Devendra Banhart et qui, 8 ans après son premier album solo, Cavalo, vient d'annoncer le deuxième pour l’été prochain. Avant-gout de ce disque attendu en juillet avec un premier titre "Maré" comme la marée , puisque cette chanson part d’un proverbe qui dit "Ce que la marée amène, la marée emporte". Cette chanson, explique le musicien, parle "de la manière dont nous façonnons notre destin et notre caractère par ce dont nous avons envie et rêvons, en dépit du résultat.”
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Dans la foulée de l' idée culture du jardinier, paysagiste, écrivain Gilles Clément, ce matin, nous vous proposons de le croiser de nouveau dans le nouveau livre d’un autre écrivain jardinier, Marco Martella. Ce livre c'est "Fleurs" publié chez Actes Sud, galerie de personnages et de jardins, de personnages qui vivent la dimension existentielle du végétal, que le jardin soit soigné, sauvage, perdu. On croise dans ce petit livre Gilles Clément donc, mais aussi Emily Dickinson, Enrique Vila-Matas, un fantôme et d’autres personnages à la réalité incertaine. Marco Martella présente toutes ces histoires comme le fruit de conversations menées dans le cadre de son travail pour sa revue Jardins, et met en exergue une phrase de Fernando Pessoa : « Et dire qu’il y a des gens pour ne pas aimer les paysages qui n’existent pas. »
Et puis en attendant la réouverture des salles, une curiosité proposée ce soir par la Philharmonie de Paris : Guitar Eros, film de Paul Ouazan qui suit le guitariste Seb Martel invité à s’emparer de la prestigieuse collection de guitares électriques du Musée de la musique. Sur une dizaine de modèles Seb Martel joue, nous dit-on, ses propres créations mais aussi Schubert ou Purcell. Un concert en mouvement donc, qui intrigue, à découvrir donc ce soir sur le site de la Philharmonie.
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