Sylvain Tesson : "Le seul matériau d’inspiration pour l’écriture, une fois revenu d’un voyage, c’est le journal intime"

Sylvain Tesson
Sylvain Tesson ©Radio France - JOEL SAGET
Sylvain Tesson ©Radio France - JOEL SAGET
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L'écrivain "voyageur" explique lors de cette masterclasse, sa manière de fabriquer ses livres.

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Sylvain Tesson, infatigable voyageur, a parcouru 3 000 kilomètres à cheval en Asie centrale, 5 000 kilomètres à pied à travers l'Himalaya, sillonné l’Inde et la Sibérie, mettant son corps à rude épreuve. Toujours un carnet à la main – ou plus exactement un bloc-note, il s’abreuve du rayonnement des lieux et de l’intemporel, pour « chanter l'énergie qui pousse à tout vivre pour conquérir sa liberté ».

Écrivain, documentariste, se définissant avec humour comme un « baladin du monde occidental », Sylvain Tesson a obtenu le prix Médicis essais pour Dans les forêts de Sibérie. Son dernier récit publié, Sur les chemins noirs est paru chez Gallimard.

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Je me suis mis à écrire parce qu’il me plaisait le soir de passer des longues heures qui précédaient le sac de couchage à écrire ce que j’avais vécu. Puis j’ai écrit un livre.

La peinture est une littérature sans les mots. […] C’est la raison pour laquelle les peintures ultra-réalistes posent un malaise car elles contiennent en elles-mêmes leurs propres contradictions.

Le silence est une forme d’œuvre d’art qui m’inspire.

Le journal est le genre littéraire que j’aime le plus lire. J’ai l’impression que le journal est un genre épistolaire. C’est la lettre qu’on s’adresse à soi-même.

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