Après six mois de grève des urgences en France, Agnès Buzyn a dévoilé hier les contours d’un plan en douze points pour la « refondation des urgences ». La ministre de la Santé a promis de consacrer « plus de 750 millions d'euros » entre 2019 et 2022 pour désengorger les services.
Une grande partie des fonds ira à la mise en place d’un service d'accès aux soins (SAS), qui permettra notamment d'obtenir à toute heure un conseil médical de la part d'un professionnel de santé et de prendre rendez-vous avec un médecin généraliste dans les 24 heures. Agnès Buzyn ne prévoit en revanche pas d'ouvertures de lits ni de recrutements de personnels, alors qu’il s’agissait des principales revendications des grévistes. Ce plan de refonte des urgences va-t-il convaincre le personnel des urgences et mettre fin au mouvement de grève ?
Pour nous en parler nous recevons Brigitte Dormont, professeure à l'université Paris Dauphine, directrice du laboratoire d'économie et de gestion des organisations de santé (LEGOS), titulaire de la Chaire Santé Dauphine (Institut Louis Bachelier)
Et Hélène Rossinot, médecin spécialiste en santé publique et médecine sociale, auteure de « Aidants, ces invisibles » paru aux éditions de l’Observatoire.
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