
Jeudi 8 mars, c’est aujourd’hui la journée internationale *Des * droits Des femmes… et non pas la journée de La femme !
C’est en voulant rester fidèle à l’esprit de cette journée, à savoir la lutte contre les inégalités entre les sexes, que nous nous sommes demandés, en ces temps précarisation, si les femmes étaient davantage victimes de la crise que les hommes.
Certes, personne ne découvre aujourd’hui qu’en France et dans beaucoup d’économies dites développées, les femmes ont des retraites plus petites, des salaires inférieurs et très souvent la charge des enfants quand elles sont seules… Mais pour une fois, tentons de changer notre regard sur cette « fatalité » qui nous poursuit… et observons les conditions objectives qui font que la moitié de la population est potentiellement plus fragile que l’autre en temps de crise.
Marie Cervetti
Directrice du centre d’hébergement et de réinsertion Une femme, un toit
Hélène Perivier
Economiste seniore au Département des études de l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques). Coresponsable du Programme de Recherche et d’Enseignement des SAvoirs sur le GEnre, PRESAGE.à l’OFCE. Spécialiste des inégalités dans le monde du travail et des politiques sociales et familiales
Nathalie Bajos
Directrice de recherche à l’Inserm, responsable de l’équipe Genre Santé Sexuelle et Reproductive, INSERM-CESP 10189, Le Kremlin-Bicêtre
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