
Depuis la semaine dernière les français ont découvert dans la presse et à la télé un nouveau scandale sanitaire : celui des pilules de 3ème et 4ème générations. Ce week end l’affaire a éclaté avec un nouveau volet qui est venu se rajouter au précédent, celui de la pilule Diane 35, une pilule destinée à soigner l’acné et prescrite dans beaucoup de cas comme contraceptif. Sauf que, il y a eu des morts, 4 selon l’Agence de sécurité du médicament. Comme à l’époque de l’affaire du Médiator, et celui des prothèses mammaires, on est face à des questionnements parfois compliqués.
A qui la faute ?
Les laboratoires sont –ils responsables de la fabrication de certains médicaments qui trop souvent ont des effets secondaires qu’on maîtrise mal ? Les médecins ne sont-ils pas assez attentifs aux prescriptions et aux notices de ces médicaments ? Et surtout quel est le rôle de l’Agence de sécurité du médicament ?
La question de la pharmacovigilance en France revient donc sur le tapis avec une autre qui l’accompagne, pourquoi on a si souvent l’habitude de détourner l’usage d’un médicament pour soigner d’autres pathologies ? Une habitude française ?
Pour en parler ce matin nous avons invité :
Philippe Even : Président de l'Institut Necker Professeur émérite à l'université Paris-V
Auteur notamment de :
Avec Bernard Debré, Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux , (Le Cherche Midi), 2012
Toujours avec Bernard Debré, Les leçons du Médiator : l'intégralité du rapport sur les médicaments, Le Cherche midi, 2011
Danièlle Hassoun : gynécologue
L'équipe


