

Entretiens avec Alain Cuny 4/5. Dans ce quatrième volet, le comédien revient sur le côté fortuit de sa carrière théâtrale, sur son activité de professeur et d'acteur au TNP, sur ses rapports avec Vilar et sa rencontre avec Camus, (1ère diffusion : 08/01/1976).
"Un moindre mal… C'est tout ce que j'ai pu faire, ce n'est pas ce que j'aurais voulu faire", disait Alain Cuny du théâtre auquel il s'est pourtant consacré corps et âme, même si un don et un penchant naturel auraient pu le porter vers la peinture et l'architecture.
À quoi peut tenir le bonheur d'entendre aujourd'hui les cinq entretiens, dont nous allons écouter le quatrième, qu'accordait Alain Cuny à son amie Fernande Schulmann sur France Culture en 1975 ?
Sans doute pour beaucoup au français qu'il parlait. Une langue qui coulait de source et pourtant toujours à la recherche du mot exact qui traduirait le plus fidèlement l'image, l'idée, l'émotion. Pour dire une vie d'homme tendue vers l'exorcisme du douloureux malheur de son enfance, il faut l'entendre parler de sa volonté de… "Renverser l'épouvantable vapeur délétère dans laquelle je suis venu au monde".
Dans ce quatrième volet, Alain Cuny revient sur le côté fortuit de sa carrière théâtrale, sur son activité de professeur et d'acteur au TNP, sur ses rapports difficiles avec Jean Vilar et sa rencontre avec Albert Camus, il dit encore sa passion pour l'alexandrin :
Je me suis attaché à ne rien éliminer de l’alexandrin. Ceux qui veulent le rendre anecdotique ce ne sont pas des Français, ce sont des traîtres à la langue. Alors qu’il est si simple de l’employer.
- Par Fernande Schulmann - Avec Alain Cuny
- Entretiens avec Alain Cuny 4/5 (1ère diffusion : 08/01/1976)
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