Anaïs Vaugelade : "Très vite mon intérêt s’est cristallisé sur la poésie visuelle des années 70"

En 1993, à 19 ans, Anaïs Vaugelade publie son premier album. Sa mère, institutrice, l’a initiée dans son enfance aux albums de l’école des loisirs. Elle en garde une affection particulière pour l’illustration de cette époque : 

Quand j’ai commencé à faire des choses artistiques, très vite mon intérêt s’est cristallisé sur la poésie visuelle des années 70.

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Elle puise d’abord son inspiration dans sa propre enfance, puis aborde des sujets qui la touchent en tant qu’adulte. Dans ses albums, elle cherche à transmettre "les courbes et les fluctuations émotionnelles" tout en estimant que :

Dans un livre pour enfant, il s’agit de faire passer des choses en contrebande. Il ne faut pas que ça se voit.

Aujourd’hui éditrice, elle ne se  "formalise pas de grand-chose sur les qualités plastiques" des auteurs qu’elle rencontre, insiste en revanche sur l’importance du rythme dans un album. Raison pour laquelle, avec "les auteurs avec [lesquels elle] travaille, [elle] passe un temps dingue sur le story-board". Elle estime avoir "la chance de travailler dans une maison d’édition qui se soucie de faire vivre les livres très longtemps…", et espère que "ça ne va pas changer".

Écouter le 2ème entretien de la nuit avec Sylvie Vassallo et Nathalie Donikian, le 3ème avec Christine Morault (éditions MeMo) et la dernière partie de l'entretien avec Anaïs Vaugelade.

Pour aller plus loin : " Bouillon KUB" et " L'agent gélifiant", deux articles d'Anaïs Vaugelade parus dans la revue Vacarme.

• Production : Mathilde Wagman 
• Réalisation : Virginie Mourthé
• Avec la collaboration de Hassane M'Béchour
• Indexation web : Odile Joëssel, Documentation sonore de Radio France