
En 1988, la personnalité d'André Bazin était évoquée par Agnès Varda, Jean Narboni, Jean Collet, Jacques Doniol-Valcroze et Jean-Charles Tacchella dans une émission en deux parties de la collection "Profils perdus".
Jean Narboni (Historien, théoricien et critique de cinéma), Alain Resnais (Réalisateur), Agnès Varda (Cinéaste, photographe et plasticienne (1928-2019)).
“Le cinéma substitue à nos regards un monde qui s'accorde à nos désirs."…
André Bazin mourut à seulement quarante ans, tout juste après la première journée de tournage des 400 coups, premier long métrage de celui qui était comme son fils adoptif.
Lui rendant hommage, Truffaut écrivait : "André Bazin, comme les personnages de Giraudoux, était un homme d'avant le péché originel. Tout le monde le savait honnête et bon, mais son honnêteté et sa bonté surprenaient toujours tant elles se manifestaient pleinement. Parler avec lui, c'était comme pour un hindou se baigner dans le Gange."
En 1988, Jean-Pierre Pagliano proposait, en deux numéros de Profils perdus, de mieux cerner la personnalité de l'un des fondateurs des Cahiers du cinéma. Pour évoquer Bazin dans ce deuxième volet, outre Doniol-Valcroze, cofondateur des Cahiers avec Bazin, on retrouve : Alain Resnais, Agnès Varda, Jean Narboni, Jean Collet et Jean-Charles Tacchella.

- Par Jean-Pierre Pagliano
- Profils perdus - André Bazin, 2ème partie (1ère diffusion : 27/10/1988)
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