Quelques mois avant mai 68, André Malraux dissertait longuement sur le concept de révolution, à l'occasion de la publication de ses "Antimémoires".
- Charles de Gaulle homme d'Etat, général (1890-1970)
- André Malraux Écrivain et homme politique français
Cet entretien fait partie d'une série dont les deux premiers épisodes avaient été diffusés les 27 et 28 septembre 1967 par la radio publique. Au micro de Pierre de Boisdeffre André Malraux définit le terme d'"antimémoires", qui entre en résonance avec l’ouvrage de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe. L'écrivain (qui était alors Ministre d'État chargé des Affaires culturelles) fait ensuite part de ses réflexions sur la révolution et réagit à cette phrase qu'il prête au Général de Gaulle dans son livre :
Ne vous y trompez pas, la France ne veut plus la Révolution, l'heure est passée.
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Malraux explicite :
La révolution pour les Français est essentiellement une révolution morale […] En définitive c'est parce que la condition du prolétariat est injuste que la révolution est souhaitable.
Plus loin il revient sur la Révolution culturelle chinoise et ses conversations avec Mao Zedong dont il dit ceci :
Mao est la plus grande figure historique de notre époque dans le sens où l'Histoire implique une accumulation de choses. Mao, c'est le Général de Gaulle qui serait Clemenceau, c'est Staline qui serait Lénine…
- Producteur : Pierre de Boisdeffre
- 1ère diffusion : 27 et 28/09/1967
- Indexation web : Sandrine England, Documentation de Radio France
- Archive INA-Radio France
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