André Siegfried : "En 1900 j’ai passé quatre mois en Inde, c’était le zénith de l’Empire Britannique. La paix était complète, l’ordre total, le silence impressionnant." : épisode • 3/10 du podcast La Nuit de l’Inde

Pondichéry, Inde, don E. Manès en 1887.
Pondichéry, Inde, don E. Manès en 1887.  - Gallica, BNF, Domaine Public
Pondichéry, Inde, don E. Manès en 1887. - Gallica, BNF, Domaine Public
Pondichéry, Inde, don E. Manès en 1887. - Gallica, BNF, Domaine Public
Publicité

André Siegfried a eu l'occasion de voyager en Inde à deux reprises et à 50 ans d'intervalle. C'est avec le regard du sociologue, de l'historien et du géographe qu'il analyse ce pays. Analyse qu'il livre au public des "Grandes Conférences", sur la Chaîne Nationale, en octobre 1951.

André Siegfried note tout d'abord la singularité pour les Occidentaux des croyances en Inde et prévient d'emblée que, là-bas, on "est spirituellement à l’étranger". D'après lui, quand l'Occidental se rend en Inde, il est amené à traverser trois  frontières : celle du climat, celle de la densité humaine et celle du  spirituel. Lui-même y a séjourné à deux reprises :

En  1900 j’ai passé quatre mois en Inde, c’était le zénith de l’Empire Britannique ... La paix était complète, l’ordre total, le silence  impressionnant … Un silence politique.

Publicité

Quand il y retourne en 1950, l'Inde est alors fraîchement indépendante. Il constate alors "qu'on peut être à la fois anglomane et anglophobe" et s'aventure à imaginer un futur pour le pays. 

  • Par André Siegfried
  • Les grandes conférences - Retour des Indes (1ère diffusion : 15/10/1951 Chaîne Nationale)
  • Indexation web : Odile Joëssel, pour la Documentation de Radio France
  • Archive Ina-Radio France

L'équipe