

Dans les "Mardis du cinéma" Jacques Munier proposait, en janvier 1985, de revenir sur l’œuvre du cinéaste espagnol Carlos Saura dans une alternance d'entretiens, d'extraits de films, de musiques, d'archives et de lectures.
- Antonio Saura
L'univers cinématographique de Carlos Saura évolue à la lisière du rêve et de la réalité. Peu de créateurs d'images ont, avec autant d'obstination, tenté de saisir cette limite, de la rendre tangible en ne parvenant jamais qu'à en montrer la perpétuelle mobilité, l'élasticité.
Depuis Los Golfos (1959) jusqu'à son dernier film Los Zancos qui n'est toujours pas distribué en France, en passant par Elsa, vida Mia, son oeuvre peut être interprété comme une méditation inquiète et toujours renouvelée sur le poids de la mémoire et la façon dont elle vient hanter le quotidien. Mise en oeuvre par une esthétique qui se donne elle-même pour références Bunuel, Bergman, et Fellini, elle vient illustrer, dans la profusion et la beauté des images, qu' "il nous faut nous cacher pour simuler l'enfance".
Avec Antonio Saura, Paolo-Antonio Paranagua et Chantal Labre.
- Production : Jacques Munier
- Réalisation : Mireille Krauss
- Mardis du cinéma - Carlos Saura, la mémoire hantée (1ère diffusion : 15/01/1985)
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