Daniel Darc : "Je suis assez influencé par John Coltrane"

Quand je mourrai j'irai au paradis, c'est en enfer que j'ai passé ma vie… chante ici Daniel Darc. C'était en 2008, dans Minuit dix où Laurent Goumarre recevait le chanteur pour la sortie de son album au titre comme un écho au nom de John Coltrane, Amours suprêmes. Alors que beaucoup le croyaient perdu pour toujours, Daniel Darc était revenu à la surface depuis quelques années, avec Crèvecœur en 2004. Un album récompensé d'une Victoire de la Musique, qui avait rencontré un succès aussi inattendu qu'opportun. 

Sur son utilisation de mots anglais parfois et ses improvisations quand il chante :

Je n'aime pas faire les mêmes choses à chaque fois, je change toujours des trucs, je suis assez influencé (c'est très prétentieux de dire ça) par Albert Ayler, Coltrane j'aime bien l'idée de l'improvisation...

Rescapé de l'héroïne, libéré de ses démons, de nouveau Daniel Darc était sur scène, faisait des disques, et, auteur inspiré très demandé, écrivait des chansons pour beaucoup d'autres. Mais son histoire, son corps de rocker prématurément usé devait bientôt l'arrêter net.

En 2013, l'ancien chanteur de Taxi Girl prenait un aller-simple pour le paradis, privant ainsi la scène musicale de l'un de ses talents les plus authentiques.

• Production : Laurent Goumarre
• Réalisation : Vincent Abouchar
• Minuit dix - Daniel Darc - (1ère diffusion : 19/03/2008)
• Indexation web : Sandrine England pour la Documentation sonore de Radio France