

Prince des dialoguistes, au point qu'un film qu'il a dialogué est maintenant de lui davantage que de son metteur en scène. Ses répliques définitives appellent le proverbe, un jugement dernier sur le monde et les hommes.
Que faut-il, alors, pour exercer ce métier ? Du talent, à n'en pas douter. Une bonne oreille, également, une capacité à écouter ce qui se dit autour de soi et à s'emparer de l'air du temps.
Les dialogues du « P'tit cycliste » (comme l'appelait Jean Gabin) sont entrés au Panthéon du cinéma ainsi que dans la mémoire collective. Audiard faisait parler ses personnages dans une langue populaire, imagée, souvent de son invention. Une langue qui serait, en quelque sorte, le résultat du parcours personnel d'un « prolo » qui a lu Proust et la « Série noire ».
Audiard, c'est un mec qui avait le sens, d'une part, des formules. D'autre part, de la dérision, de la révolte et de l'anarchie. Georges Lautner
Par Antoine Perraud et Catherine Escrive - Chroniqueur Philippe Barthelet - Réalisation Françoise Camar-Mercier
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