Edouard Branly par sa fille : "Ce qui l’intéressait avant tout c’était la possibilité de sauver des vies humaines… quant à la radio, il n’aurait certainement pas goûté certains programmes"

Une archive tout d’abord avec la voix d’ Edouard Branly qui salue la naissance de la corporation de la télégraphie sans fil et rend hommage aux héros que sont les "admirables radiophonistes de l’aviation de la marine de la guerre". Des souvenirs ensuite, à travers cette fois la voix de Jeanne Branly, sa fille, qui rappelle l’attachement du physicien à sa terre natale, berceau de la famille, la Picardie. A l’en croire, toutes les qualités du grand homme, sont dues à ses origines du nord.

Évocation ensuite de ce père qui, "s'il avait le génie de savoir distraire les enfants", se préoccupait surtout de leurs études. Chaque matin avant d’aller à l’école, il leur fait une leçon d’allemand, surveille leur progrès en musique. Jeanne le souligne, "cest ce mot 'Travail' qui a marqué toute notre vie de famille'. 

Quant à sa découverte, "pour mon père ce n’était pas un événement mais simplement un résultat… Pour trouver, il faut chercher", il n’en tira d’ailleurs, à part la gloire, aucun bénéfice_. "Ce qui l’intéressait avant tout c’était la possibilité de sauver des vies humaine, des navires en détresse grâce à la TSF",_ quant à la radio, "il n’aurait certainement pas goûté certains programmes". 

• Par Radio Télévison Française 
• Avec Edouard Branly et JeanneTerrat-Branly
• Les ch'timis de Paris - Edouard Branly (1ère diffusion : 01/01/1950 Radio Nord)
• Indexation web : Odile Joëssel, Documentation sonore de Radio France
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