"Quand on me parle de la maladie du roman j'ai envie de rire, le roman s'est toujours très bien porté"

L'émission "Le métier d'écrivain : Entretiens avec Germaine Beaumont", est une série en cinq épisodes, dont on écoute les deux derniers volets. Au micro de Roger Vrigny, Germaine Beaumont, romancière, journaliste, femme de radio (on lui doit les célèbres "Maîtres du mystère"), grande amie de Colette, traductrice de Virginia Woolf et de Truman Capote, se confiait sur sa vie toute consacrée à la littérature.

Sur son activité d'écrivaine et de critique littéraire : "Avoir été écrivain m'a permis d'avoir des jugements plus justes sur des manuscrits. Modeste, le véritable écrivain croit toujours qu'il est en-dessous de ce qu'il a voulu."

Avoir été écrivain m'a permis d'avoir des jugements plus justes sur des manuscrits. Modeste, le véritable écrivain croit toujours qu'il est en-dessous de ce qu'il a voulu.

Sur le roman, forme vivante ou moribonde, à la question "faut-il l'épousseter ?" elle répondait : "Quand on me parle de la maladie du roman moi j'ai envie de rire. Le roman s'est toujours très bien porté. On a des idées sur le roman, mais quoi, le roman dure toujours, le roman est une expression naturelle de la littérature. Le roman est absolument inévitable, nécessaire et la preuve que ce n'est pas un art moribond, c'est le nombre de romans qui croit d'année en année."

Quand on me parle de la maladie du roman moi j'ai envie de rire. Le roman s'est toujours très bien porté. On a des idées sur le roman, mais quoi, le roman dure toujours, le roman est une expression naturelle de la littérature. Le roman est absolument inévitable, nécessaire et la preuve que ce n'est pas un art moribond, c'est le nombre de romans qui croit d'année en année !

• Production : Roger Vrigny
• Le métier d'écrivain : Propos de Germaine Beaumont 2/2 (1ère diffusion : 30, 31/01/1964 et 01/02/1964)
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