James Byron Dean, Cow-boy canonisé

James Dean et Natalie Wood dans "La Fureur de vivre" de Nicholas Ray 1955.
James Dean et Natalie Wood dans "La Fureur de vivre" de Nicholas Ray 1955.  ©Getty - Ullstein bild via Getty Images
James Dean et Natalie Wood dans "La Fureur de vivre" de Nicholas Ray 1955. ©Getty - Ullstein bild via Getty Images
James Dean et Natalie Wood dans "La Fureur de vivre" de Nicholas Ray 1955. ©Getty - Ullstein bild via Getty Images
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Portrait de "la première star pour les adolescents" : James Dean (1931-1955) dans les "Mardis du cinéma : James Byron Dean, Cow-boy canonisé", montages d'entretiens et extraits de films dans une émission produite par Francesca Piolot, (1ère diffusion : 26/03/1985).

James Dean : trois films ont suffi à faire de lui une idole : A l'est d'Eden d'Elia Kazan, où il incarne le fils mal-aimé, rêveur, tendre et tourmenté, La fureur de vivre de Nicholas Ray, où il symbolise sa révolte contre la société par des courses folles en voiture, et Géant de George Stevens, où en pétrolier Texan il donne l'image d'un perdant. Trois films dans lesquels, il faut l'avouer, ce gesticulateur larmoyant ne laisse pas le souvenir d'un génialissime acteur. 

Ce "rebelle sans cause", ce "Cow-boy existentiel" n'en a pas moins fasciné les foules. Peut être même est-il, le mythe aidant, plus grand mort que vivant. Ses fans, d'ailleurs, ne sont pas tant les cinéphiles que ces millions d'adolescents qui se sentent dans le monde comme des écorchés vifs. Pour toute une jeunesse, qui, dans les années 50, conjugue le romantisme à la contestation, qui égrène les strophes de la solitude, du doute et du tourment, James Dean incarne à la fois la révolte devant le monde des adultes, la volonté de se garder pur de toutes les compromissions, et la recherche (ou la nostalgie) d'un amour libérateur. 

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En 1955, sa mort brutale à 24 ans au volant d'une Porsche blanche a fait de cet archange assoiffé d'absolu un héros canonisé, l'image frémissante de l'homme qui ne voulait pas vieillir. 

Avec Françoise Ducout (journaliste), Sylvie Messinger (éditrice), René Chateau (producteur de cinéma) et Geneviève Guy-Gillet (psychanalyste).

  • Par Francesca Piolot
  • Réalisation : Mireille Krauss
  • Mardis du cinéma - James Byron Dean, Cow-boy canonisé (1ère diffusion : 26/03/1985)
  • Indexation web : Sandrine England, Documentation sonore de Radio France
  • Archive Ina Radio-France